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Le comble du savoir-faire : Nouveau court-métrage sur le Prix des monuments historiques 2025

En récompense de ces années d’efforts pour la « maison Wellauerhaus » à Wimmis et la grange avec un four à pain, le Prix de monuments historiques 2025 a été décerné à Christian Messerli. Grâce à son initiative, un nouveau chapitre de l’histoire a été inauguré pour la maison et la grange – et le four est de nouveau utilisé pour faire du pain. Dans le nouveau court-métrage, les personnes impliquées racontent leur travail, du couvreur au constructeur de fours – on croirait presque sentir le parfum du pain frais.

En traversant ce village de l’Oberland en direction du château, on remarque une série de joyaux architecturaux. L’un d’eux est la « maison Wellauer », de 1820. Elle attire le regard avec sa façade claire et son toit à la Mansart. Elle en impose tellement qu’elle relègue au second plan la grange voisine. Indûment, car c’est là que se trouvait son cœur économique. Christian Messerli a le mérite d’avoir rallumé la lumière dans la maison d’habitation et d’en avoir assuré l’avenir avec la grange.

Christian Messerli a restauré le bâtiment en étroite concertation avec le Service des monuments historiques du canton de Berne. Il a engagé des maîtres d’état spécialisés et ne s’est pas privé de mettre lui-même la main à la pâte. Fasciné par la découverte de poteries sous le plancher, il a fouillé le bâtiment de fond en comble pour voir de ses propres yeux les vestiges des constructions. Par respect pour l’histoire des lieux, il a voulu préserver le site, conscient de n’en être propriétaire à terme, à l’instar de ses prédécesseurs.

Faire du pain comme autrefois

Pour la restauration de la grange, le propriétaire a mis beaucoup de soin à la planification et défini une procédure par étapes. Le choix des maîtres d’état s’est fait en fonction de leurs compétences en matière de monuments historiques. À l’origine, la grange abritait des vaches, des cochons et un cheval. La présence d’un four à pain et d’une buanderie à côté de l’écurie est inhabituelle pour ce genre de constructions. Le charpentier a remplacé les poutres et les poteaux manquants et redonné sa forme d’origine à la charpente. Le couvreur a remployé sur le nouveau toit de la grange une grande partie de ses tuiles d’origine.
Le point culminant a été la restauration du four à pain. Le front du four de 1823 était encore intact. La chambre de chauffe, démontée probablement au 19e siècle déjà pour faire place à un deuxième box, et les conduits d’évacuation de fumée ont été reconstruits par le poêlier. Aujourd’hui, le four est de nouveau utilisé pour faire du pain, comme autrefois.

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