Portraits vidéo – Vivre le patrimoine

Visitez des monuments historiques – en compagnie des propriétaires, d'architectes et des collaboratrices et collaborateurs du Service des monuments historiques ! Ici vous trouvez des portraits vidéo du Prix des monuments historique 2020 et du Prix spécial 2020 (à suivre) et la série de portraits « Une culture vivante » de l'Office de la culture. A l’occasion de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018, l’Office de la culture parcourait le canton de Berne pour vous présenter des bâtiments dont la restauration a été un succès. Les habitants et habitantes vous ouvrent les portes de leur maison et vous racontent l’aventure qu’ils ont vécue.

Prix des monuments historiques 2023: Dans la commune de Wangen an der Aare, les propriétaires d’une bâtisse sur le site d’une ancienne teinturerie ont fait appel à une équipe pour les accompagner dans l’étude de leur projet de construction. Andrea et Peter Rikli ont reçu le Prix des monuments historiques du canton de Berne pour cette transformation respectueuse du site et de l’espace public.

La magnifique villa avec remise à calèches à Köniz-Wabern est actuellement en cours de rénovation, accompagnée par le Service des monuments historiques. Une nouvelle vie devrait ensuite s'y installer et le domaine devrait être utilisé de manière diversifiée.

Prix des monuments historiques 2022 : La redécouverte d'un trésor. Les propriétaires d’un ancien grenier à fromage à Eggiwil ont su en retrouver les qualités et conserver ainsi un élément du patrimoine des alpages de l’Emmental. L’élément saillant de la restauration est le toit en tavillons dont le bois provient de la forêt des propriétaires eux-mêmes. Pour leur action en faveur du patrimoine, Klaus et Barbara Salzmann ont reçu le Prix des Monuments historiques du canton de Berne.

Prix des monuments historiques 2021 : Un développement continu. Le Service des monuments historiques du canton de Berne a été attribué à Fabienne et Matthias Birrer pour la transformation de leur maison-bloc de Koppigen. Cette grande maison de 1877 avec atelier était restée vide pendant plusieurs années. Sa démolition avait même été envisagée. Fabienne et Matthias Birrer ont mesuré le potentiel de cet important volume et ils ont fait le pari de le mettre en valeur. Ils ont su en préserver le caractère tout en pensant à la prochaine phase de son utilisation. La conservation de cette maison est aussi un enrichissement pour le site bâti.

Prix spécial 2020 : Une baignade en couleurs au milieu des montagnes. Le Prix spécial 2020 de la Commission d’experts pour la protection du patrimoine récompense, quant à lui, l’engagement sans faille dont a fait preuve le groupe d’intérêt « Schwimmbad Gruebi » dans la rénovation professionnelle de cette installation fascinante. La piscine a été construite en 1928 dans le style « Neues Bauen », d’après les plans de Beda Hefti. Conformément à l’esprit de l’époque, les vacanciers et vacancières doivent se sentir comme au bord de la mer, bien qu’ils soient entourés de magnifiques montagnes. Il y a dix ans, la piscine était sur le point de fermer. Sa réouverture à l’été 2019 est donc d’autant plus réjouissante. Depuis qu’elle a été rénovée et transformée et qu’elle a repris vie, la piscine d’Adelboden est l’une des plus belles piscines en plein air des Alpes suisses.  

Prix des monuments historiques 2020 : La passion du bois ancien. Le Prix des monuments historiques 2020 vient récompenser le grand soin et la considération dont Jonathan Jaggi a fait preuve pour la rénovation de l’ancienne ferme ainsi que son énorme investissement personnel et son impressionnante ténacité dans cette démarche. Du jour au lendemain il a dû assumer la responsabilité de cet important monument historique. Jonathan Jaggi a réussi à créer un appartement moderne grâce à son travail de longue haleine et à ses idées innovantes. La rénovation de la façade, point d’orgue des travaux, a permis de rendre tout son éclat à l’ouvrage en bois.

Une culture vivante 7/2018 : Située en retrait de la route, l’élégante maison de la fin du 19e siècle a été restaurée avec grand soin par les actuels propriétaires. Les travaux se sont déroulés à l’intérieur et à l’extérieur. Les diverses façades ont été restaurées et repeintes avec les teintes les plus appropriées. Les boiseries de la toiture et des galeries ainsi que les contrevents ont également été repeints après restauration. Les divers éléments en pierre (molasse et calcaire) ont été décapés, reprofilés et protégés. À l’intérieur, les parquets ont été restaurés et huilés et les boiseries repeintes. De nouvelles fenêtres en bois ont remplacé les anciennes.

Une culture vivante 6/2018 : Dans le centre de Mattstetten, l’incontournable ferme au style caractéristique de la région a été dotée d’un nouvel espace de vie moderne. Le maître d’ouvrage contribue ainsi à la préservation du patrimoine culturel de la ville. Maria et Fritz Rothen, qui habitent eux-mêmes à Mattstetten depuis 1991, connaissaient bien cet imposant bâtiment du centre du village lorsqu’il fut mis en vente. Tous deux appréciant particulièrement les vieilles maisons, notamment depuis qu’ils avaient rénové avec beaucoup de cœur leur propre « stöckli », ils finirent par décider d’acheter le bâtiment, dans l’idée de le rénover avec respect et d’y créer un espace d’habitation. Le projet prit alors une tournure familiale.

Une culture vivante 5/2018 : La Neuveville conserve un important patrimoine bâti qui témoigne de son histoire socio-économique en lien avec la vie aristocratique dans l’ancien Évêché de Bâle. La maison des Bannerets, construite au début du 18e siècle hors les murs, est un exemple intéressant d’architecture aristocratique de La Neuveville sous l’Ancien Régime. De 1789 jusqu’en 1923, elle est en possession de la famille des Bannerets, d’où est le nom de la maison. En 1923, elle est reprise par les familles Heusser-Hirt et Roulet. Cette dernière vend la propriété à Gabrièle Mouttet.

Une culture vivante 4/2018 : Il y a trois ans, l’avenir de l’auberge fermée en 2010 était encore incertain. Toutefois, la population s’est fortement soudée autour du « Chrüz Buchsi » et l’équipe du local culturel Schlachthaus s’est mise au travail. Un nouveau plan d’exploitation a été élaboré en un temps record. L’équipe innovante qui a travaillé sur l’auberge « Kreuz » a refait de ce bâtiment riche de traditions un lieu de rencontres. Elle a été récompensée par le Prix spécial 2018 de la Commission d’experts pour la protection du patrimoine pour la rénovation de l’auberge et le second souffle qu’elle lui a offert.

Une culture vivante 3/2018 : Le Chalet Diana abrite un magasin de souvenirs depuis le XIXe siècle, le plus ancien qui existe encore dans la région. Ce petit bâtiment était l’un des modèles d’exposition de l’usine de parquet et de chalet d’Interlaken, qui produisait des chalets au mètre. La maîtrise d’ouvrage s’est vu décerner le Prix des monuments historiques du canton de Berne 2018 pour la rénovation de l’intérieur - fidèle à l’original - et de la façade sur rue de la bâtisse. Cet engagement a permis de conserver un souvenir précieux des débuts du tourisme à Interlaken.

Une culture vivante 2/2018 : L’ancienne propriétaire a dû beaucoup tenir à cette résidence d’été datant de l’époque Biedermeier. Elle ne l’a en effet guère modifiée, l’a faite classer en 1977 avec le jardin et l’a finalement léguée à la commune bourgeoise de Berne. La nouvelle propriétaire fait montre de la même estime pour ce bâtiment. Elle a renoncé à en augmenter le volume et à étendre le toit. Elle a en outre pris le temps nécessaire pour la planification, la rénovation et la transformation de la maison en deux appartements. Le résultat est donc une véritable réussite.

Une culture vivante 1/2018 : Le secret de la « Engelhaus » sise à la Chlyne Twann a été révélé en 2013 lors d’études du bâtiment et de sources écrites : la maison, l’une des plus grandes et des plus imposantes du lac de Bienne, a été construite par Samuel Frisching, l’avoyer bernois nouvellement élu à l’époque. Les résultats de ces études ont dépassé toutes les attentes. Les peintures décoratives d’origine avaient été conservées sous les couches plus récentes. Elles ont été intégrées au nouveau plan d’exploitation et restaurées.